Pierre Reverdy

(…)

Je t’abandonne il faut partir

Si l’on n’aime bien que soi-même

Je te laisse parce que je t’aime

Et qu’il faut encore marcher

Un jour nous nous retrouverons peut-être

Où se croisent les souvenirs

Où repassent les histoires d’autrefois

Alors tu reviendras vers moi

Nous pourrons rire

(…)

Un nuage descend tout bas

Là où il y a un vide

Près de moi

Un trou

Au loin quelque chose finit

Un grand bruit

S’éteint

Et je vois du monde

Dans ma tête il y a un monde fou

C’est toi

Et je ne reconnais personne

Quelle vie

Ce n’est pas encore fini

Une ride profonde au front

C’est transparent comme du cristal

Quelque chose au bout des doigts qui me fait mal

Quand je t’ai connue

Quand je t’ai tenue

Certainement quelque chose tombait

Une fausse parure

Et tu ne voyais même pas ma figure

La porte tournait

Quelqu’un rait

C’était si loin

Où pourrait-on aller se perdre maintenant ?