Marceline Loridan-Ivens

Aujourd’hui encore je voudrais consoler cette jeune femme qui pleure sur les rushes. Je sais ce qu’elle ne dit pas, je sais depuis quel trou elle pleure, je sais qu’elle vit comme si elle allait mourir demain, que tous les jours qui passent ne sont pas la vie, mais du rabe qu’on lui a laissé et qu’elle n’a pas le droit de gâcher.