Après des jours gris
Etre libre une heure seulement !
Libre, loin !
Comme des chants nocturnes dans les sphères célestes.
Je voudrais
voler très haut au-dessus des jours,
et chercher l’oubli
au-dessus des eaux sombres
glaner des roses blanches,
donner à mon âme des ailes
et, oh Dieu, ne plus rien savoir
de l’amertume des longues nuits
où les yeux s’ouvrent grand
devant une détresse sans nom.
Des larmes sur mes joues
fruit des nuits de démence,
du bel espoir délirant,
du souhait de briser les chaînes
et de m’abreuver de lumière
Voir la lumière une heure seulement !
Etre libre une heure seulement !